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“Qui a inventé ?” L'arrosoir (19 février 2022)

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Les jardiniers auraient bien du mal à se passer de lui ! Appelé chantepleure au Moyen Âge – tu vas découvrir pourquoi – l’arrosoir est indispensable pour verser de fines gouttes d’eau sur les plantes quand la pluie se fait attendre. Julien te raconte tout sur son invention…

Arroser, c'est vieux comme l'agriculture ! 

Il y a environ 10 000 ans, lorsque l'être humain s’est mis à faire pousser des céréales et des légumes, il a dû trouver le moyen d’arroser ses plantations quand il ne pleuvait pas assez.
Pour transporter l’eau du puits ou de la rivière, les premiers agriculteurs se servaient de peaux de chèvre ou de gourdes en cuir. Ils les remplissaient et allaient verser leur contenu sur les plantes. On fait encore aujourd'hui la même chose avec un seau… ou un arrosoir !

La particularité de l’arrosoir, tu l’as sans doute remarqué, c’est sa partie percée de petits trous, qui s’emboîte dans le goulot ou le bec verseur. Grâce à cet embout, qu’on appelle ”la pomme” de l’arrosoir, on peut verser de fines gouttes. C’est bien mieux pour certaines graines qui ne poussent pas si on leur donne trop d’eau d’un seul coup.

La chantepleure, l’ancêtre de l’arrosoir

Avant l'arrosoir que tu connais, il y a eu, au Moyen Âge, la chantepleure. Ce récipient au joli nom était fabriqué en terre cuite. Il faut imaginer un vase en forme de poire : un réservoir arrondi prolongé vers le haut par un long cou très fin et un fond, percé de petits trous.
Tu te demandes comment ça fonctionne ? On plonge le pot en terre cuite dans un puits (ou un bassin), il se remplit d’eau en faisant des petites bulles… on dit qu’il chante. On bouche ensuite son ouverture avec le pouce, ce qui permet de garder l’eau dans le réservoir. Pour arroser, on retire le pouce, l’eau s’écoule par les petits trous du fond : on dit qu’il pleure. D’où le nom de cet objet : la chantepleure. Cela commence à ressembler à un arrosoir…

De l’”arousour”… à l’arrosoir

Le mot ”arousour” apparaît au Moyen Âge. Au fil du temps, il s’est transformé, pour donner “arrosoir” vers 1750. Cela correspond à l’époque où l’arrosoir prend la forme que l’on connait aujourd’hui : un réservoir surmonté d’un arceau pour pouvoir le transporter facilement ; un goulot, ou bec verseur et, enfin, la fameuse pomme d’arrosoir percée de petits trous, qui s’emboîte dans le goulot.

En fonction du nombre et de la taille des trous, on arrose plus ou moins. C’est tout simple, mais très ingénieux : ça permet d’adapter l’outil aux plantes. Eh oui, certains végétaux ont besoin d’être beaucoup arrosés, d’autres moins. On a fabriqué des arrosoirs de taille et de forme différentes : les premiers étaient en cuivre, puis en zinc. Aujourd’hui on les fabrique souvent en plastique, c’est moins lourd à transporter.

Le sais-tu ? Au cours de l’Histoire, l’arrosoir n’a pas servi que dans les potagers. Au 19e siècle, par exemple, on l’utilisait pour verser de l’eau parfumée sur le sol des maisons : ça permettait de laver le carrelage et de parfumer la pièce !  

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“Qui a inventé ?”, c’est un podcast qui raconte les petites et les grandes histoires des inventions qui ont changé nos vies : l'avion, le cinéma,  la cuisson, la poubelle, la démocratie, les Jeux olympiques, l'ampoule, le microscope… 

Crédits : Ce podcast est préparé et animé par le magazine Images Doc">magazine Images Doc (Bayard Jeunesse). Réalisation : Billy the Cast. Direction éditoriale : Bertrand Fichou. Création visuelle : Mathieu Carron de la Carrière et Jérôme Anfré. Production : Hélène Devannes. Musique : Emmanuel Viau. Un podcast de Bayard Jeunesse 2022 - Droits réservés. 

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